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Morceaux choisis

L'Odyssée - Chant VIII, vers 1-23

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L'Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia), est une épopée grecque antique attribuée à l'aède Homère, qui l'aurait composée après l'Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature et, avec l'Iliade, comme l'un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.

L'Odyssée

Chant VIII

Le séjour d'Ulysse chez les Phéaciens - Alkinoos convoque une Assemblée et les conscrits Phéaciens se rassemblent pour découvrir Ulysse.

Lorsque (pendant la nuit) les barbes ont poussé comme la sève printanière, après que, pour son plaisir, un coq s’est dressé (pour chanter Cocorico !) et qu’apparaît l'Aurore, l’hirondelle du matin,

a Force d'âme exceptionnelle d'Alkinoos¹ se lève enfin de sa couche

et, à son tour enfin, le rejeton de Zeus, Ulysse, le preneur de citadelles, se lève (aussi).

Alors la Force d'âme exceptionnelle d'Alkinoos, les précède tous

vers l'Assemblée des conscrits Phéaciens, où il les a convoqués, située auprès de leurs vaisseaux.

Une fois arrivés, ils s'asseyent sur des sièges de pierre/marbre polis, l'un à côté de l'autre.

Or, Pallas-Athèna parcourt le chef lieu de région

sous les traits d'un héraut de l'entreprenant Alkinoos,

méditant le retour de son grand béguin d'Ulysse

et, pour ce (faire), elle s’arrêtait et adressait à chaque personne qu’elle rencontrait une offre :

«Venez ! Officiers et Maîtres d'équipages des Phéaciens.

Allez ! rendez-vous à l'Agora afin d'entendre le récit de l'étranger

qui vient juste d'arriver au domicile de l'entreprenant Alkinoos

brimbalé au-delà de toute attente, sur le bassin (méditerranéen) ; il est d'une taille semblable à celle des immortels !»

En parlant ainsi, la déesse émeut l'âme et le cœur² de chacun (d'eux)

si bien que, rapidement, toutes les rangées et même tous les sièges sont occupés de mortels (par elle) rassemblés

et nombreux sont finalement ceux qui regardent avec curiosité l'entreprenant fils de Laërte.

Or, Athèna avait enfin répandu sur sa tête et sur ses épaules une aura divine

et le faisait paraître plus grand et plus robuste,

comme elle voulait qu'il obtînt l'affection de tous les Phéaciens,

qu'il leur parût terrible et respectable et aussi qu'il triomphât dans les nombreuses épreuves d'athlètisme

dans lesquelles les Phéaciens éprouveraient Ulysse.

Οδύσσεια

Ὀδυσσείας θ

Ὀδυσσέως σύστασις πρὸς Φαιάκας.

Ἦμος δ᾽ἠρι γένεια φάνη ῥοδοδάκτυλος Ἠώς,

ὤρνυτ᾽ἄρ᾽ἐξ εὐνῆς ἱερὸν μένος Ἀλκινόοιο

ἂν δ᾽ἄρα διογενὴς ὦρ(νυ)το πτολίπορθος Ὀδυσσεύς.

Τοῖσιν δ᾽ἡγεμόνευ᾽ἱερὸν μένος Ἀλκινόοιο

Φαιήκων ἀγορήνδ᾽ἥ σφιν παρὰ νηυσὶ τέτυκτο.

Ἐλθόντες δὲ καθῖζον ἐπὶ ξεστοῖσι λίθοισι πλησίον.

Ἡ δ᾽ἀνὰ ἄστυ μετᾐχετο Παλλὰς Ἀθήνη

εἰδομένη κήρυκι δαΐφρονος Ἀλκινόοιο,

νόστον Ὀδυσσῆι μεγαλήτορι μητιόωσα

καί ῥα ἑκάστῳ φωτὶ παρισταμένη φάτο μῦθον·

«Δεῦτ᾽(ἄγε), Φαιήκων ἡγήτορες ἠδὲ μέδοντες.

ἄγε εἰς ἀγορὴν ἰέναι ὄφρα ξείνοιο πύθησθε

ὃς νέον Ἀλκινόοιο δαΐφρονος ἵκετο δῶμα

πόντον ἐπιπλαγχθείς· δέμας ἀθανάτοισιν ὁμοῖος : »

Ὢς εἰποῦσ᾽ὤτρυνε μένος καὶ θυμὸν ἑκάστου

καρπαλίμως δ᾽ἔμπληντο βροτῶν ἀγοραί τε καὶ ἕδραι ἀγρομένων

πολλοὶ δ᾽ἄρ᾽ἐθηήσαντο ἰδόντες υἱὸν Λαέρταο δαΐφρονα.

Τῷ δ᾽ἄρ᾽Ἀθήνη θεσπεσίην κατέχευε χάριν κεφαλῇ τε καὶ ὤμοις

καί μιν μακρότερον καὶ πάσσονα θῆκεν ἰδέσθαι

ὥς κεν Φαιήκεσσι φίλος πάντεσσι γένοιτο

δεινός τ᾽αἰδοῖός τε καὶ ἐκτελέσειεν ἀέθλους πολλούς

τοὺς Φαίηκες ἐπειρήσαντ᾽Ὀδυσῆος.

Morceau choisi suivant

Chant VIII, vers 24-45

Traduction

Cette traduction se veut la plus proche possible du texte antique. Le but étant de rendre ce texte dans son originalité pédagogique initiale. N'hésitez pas à nous contacter pour tout commentaire sur la traduction parallèle.