L'Odyssée - Chant V, vers 44-58

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L'Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia), est une épopée grecque antique attribuée à l'aède Homère, qui l'aurait composée après l'Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature et, avec l'Iliade, comme l'un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.

L'Odyssée

Chant V

La cachette de Calypso. Le radeau d'Ulysse - Hermès s'envole vers l'île de Calypso.

Immédiatement après, il s'attacha aux pieds de belles sandales divines,

dorées, qui le transportaient sur la mer

ou sur la terre immense, telle une rafale de vent.

Puis il prit le caducée, avec lequel il ferme les yeux des hommes ou des femmes,

selon son bon plaisir, ou bien encore les réveille quand ils dorment.

L'irrécusable Messager, rapide à la vitesse de la lumière, décolle tenant à deux mains son caducée

et passant par la Périe, à travers le ciel, il survole le bassin (méditerranéen) ;

ensuite, il plane sur les vagues comme un albatros

qui affronte les golfes vertigineux de la mer profonde et insalubre

poursuivant le poisson et plonge ses ailes au plumage serré dans la mer ;

tel paraissait Hermès surfant sur les vagues nombreuses.

Mais quand, déjà, il a atteint l'île pourtant lointaine,

marchant hors de la mer violette, il accoste sur la terre ferme (et marche)

jusqu'à atteindre la grande grotte dans laquelle habite la nymphe à la belle chevelure

et il la trouve là, à l'intérieur.

Οδύσσεια

Ὀδυσσείας ε

Καλυψοῦς ἄντρον. Ὀδυσσέως σχεδία.

Aὐτίκ᾽ἔπειθ᾽ὑπὸ ποσσὶν ἐδήσατο καλὰ πέδιλα (cf. I, 96) ἀµβρόσια,

χρύσεια, τά µιν φέρον ἠµὲν ἐφ᾽ὑγρὴν (cf. I, 96)

ἠδ᾽ἐπ᾽ἀπείρονα γαῖαν ἅµα πνοιῇς ἀνέµοιο. (cf. I, 96)

Εἵλετο δὲ ῥάβδον, τῆι τ᾽ἀνδρῶν ὄμματα θέλγει,

ὧν ἐθέλει, τοὺς δ᾽αὖτε καὶ ὑπνώοντας ἐγείρει.

Τὴν μετὰ χερσὶν ἔχων πέτετο κρατὺς ἀργεϊφόντης.

Πιερίην δ᾽ἐπιβὰς ἐξ αἰθέρος ἔμπεσε πόντωι·

σεύατ᾽ἔπειτ᾽ἐπὶ κῦμα λάρωι ὄρνιθι ἐοικώς

ὅς τε κατὰ δεινοὺς κόλπους ἁλὸς ἀτρυγέτοιο (cf. I, 72)

ἰχθῦς ἀγρώσσων πυκ(ι)νὰ πτερὰ δεύεται ἅλμηι·(cf. V, 151)

τῶι ἴκελος πολέεσσιν ὀχήσατο κύμασιν Ἑρμῆς.

Ἀλλ᾽ὅτε δὴ τὴν νῆσον ἀφίκετο τηλόθ᾽ἐοῦσαν,

ἔνθ᾽ἐκ πόντου βὰς ἰοειδέος ἤπειρόνδε ἤιεν,

ὄφρα μέγα σπέος ἵκετο, τῶι ἔνι νύμφη ναῖεν ἐυπλόκαμος

τὴν δ᾽ἔνδοθι τέτμεν ἐοῦσαν.

Morceau choisi précédent

Chant V, vers 21-43

Morceau choisi suivant

Chant V, vers 59-75

Traduction

Cette traduction se veut la plus proche possible du texte antique. Le but étant de rendre ce texte dans son originalité pédagogique initiale. N'hésitez pas à nous contacter pour tout commentaire sur la traduction parallèle.