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L'Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia), est une épopée grecque antique attribuée à l'aède Homère, qui l'aurait composée après l'Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature et, avec l'Iliade, comme l'un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.
L'Odyssée
Chant XI
Perséphone disperse les femmes et arrive le Chef d’État-Major Agamemnon, fils d'Atrée
385
Toutefois lorsque la chaste Perséphone eût dispersé de part et d'autres les âmes de ces femmes très illustres, alors surnagea l'âme affligée de l'Atride Agamemnon ; étaient alors rassemblées autour de lui celles autres de ceux (qui) étaient morts avec lui dans la demeure d'Egysthe et qui (y) trouvèrent leur destinée.
390
Aussitôt qu'il a bu le sombre sang, celui-ci me reconnaît et, assurément, harmonieusement, il se pleure, versant sur le sol des larmes abondantes, bougeant sans fin ses bras étendus vers moi, désirant ardemment être étreint ; car il n'avait même plus sa force ferme ni en quelque sorte l'énergie exceptionnelle qui autrefois habitait ses membres souples.
395
Moi-même en le voyant, à la vérité, je pleurai ému en mon cœur/par sympathie et je lui dis en élevant la voix des mots de compassion :
397
« Le plus illustre Atride (des fils d'Atrée), Chef d'Etat-major des Armées, Agamemnon, quelle Kèr de la mort qui couche les hommes tout du long, t'a donc domptée ?
399
Est-ce Poséidaôn qui t'a, c'est le plus probable, dompté, sur tes navires, en faisant s'élever un souffle véhément de vents irrésistibles ?
Οδύσσεια
Ὀδυσσείας λ
385
Αὐτὰρ ἐπεὶ ψυχὰς μὲν ἀπεσκέδασ᾽ἄλλυδις ἄλληι ἁγνὴ Περσεφόνεια γυναικῶν θηλυτεράων, ἦλθε δ᾽ἐπὶ ψυχὴ Ἀγαμέμνονος Ἀτρεΐδαο ἀχνυμένη· περὶ δ᾽ἄλλαι ἀγηγέραθ᾽ὅσσοι ἅμ᾽αὐτῶι οἴκωι ἐν Αἰγίσθοιο θάνον καὶ πότμον ἐπέσπον.
390
Ἔγνω δ᾽αἶψ᾽ἔμ᾽ἐκεῖνος, ἐπεὶ πίεν αἷμα κελαινόν· κλαῖε δ᾽ὅ γε λιγέως, θαλερὸν κατὰ δάκρυον εἴβων, πιτνὰς εἰς ἐμὲ χεῖρας, ὀρέξασθαι μενεαίνων· ἀλλ᾽οὐ γάρ οἱ ἔτ᾽ἦν ἲς ἔμπεδος οὐδέ τι κῖκυς, οἵη περ πάρος ἔσκεν ἐνὶ γναμπτοῖσι μέλεσσι.
395
Τὸν μὲν ἐγὼ δάκρυσα ἰδὼν ἐλέησά τε θυμῶι, καί μιν φωνήσας ἔπεα πτερόεντα προσηύδων·
397
« Ἀτρεΐδη κύδιστε, ἄναξ ἀνδρῶν Ἀγάμεμνον, τίς νύ σε κὴρ ἐδάμασσε τανηλεγέος θανάτοιο ;
399
Ἦε σέ γ᾽ἐν νήεσσι Ποσειδάων ἐδάμασσεν ὄρσας ἀργαλέων ἀνέμων ἀμέγαρτον ἀυτμήν ; Ἦέ σ᾽ἀνάρσιοι ἄνδρες ἐδηλήσαντ᾽ἐπὶ χέρσου βοῦς περιταμνόμενον ἠδ᾽οἰῶν πώεα καλά ; Ἠὲ περὶ πτόλιος μαχεούμενον ἠδὲ γυναικῶν ;
Traduction
Cette traduction se veut la plus proche possible du texte antique. Le but étant de rendre ce texte dans son originalité pédagogique initiale. N'hésitez pas à nous contacter pour tout commentaire sur la traduction parallèle.
Traducteur : Jean-Claude Angelini
Copyright :
Traduction © J.C. ANGELINI, 2014-2018 /
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