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L'Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia), est une épopée grecque antique attribuée à l'aède Homère, qui l'aurait composée après l'Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature et, avec l'Iliade, comme l'un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.
L'Odyssée
Chant XI
Ulysse interroge encore sa mère : son père ? Sa femme ? Son fils ? Sa mère lui répond : sa femme, son fils.
170
Allons donc ! dis-moi ce qu'il en est et exprime-toi de façon complète et détaillée : quelle Kèr réellement qui nous couche de tout notre long, (quelle sorte) de mort t'a-t-elle terrassée ?
172
Est-ce une longue maladie ou bien l'archère Artèmis t'a-t-elle tuée en s’approchant subrepticement, par ses flèches indolores.
174
Parle-moi aussi de mon père mais aussi de mon fils que j'ai laissé/abandonné ; possèdent-ils encore mon titre honorifique (de roi) ou bien quelqu'un d'autre parmi les guerriers l'a-t-il déjà (pris) car les gens pensent que je ne reviendrai plus.
177
Parle-moi aussi de mon épouse légitime, de ses décisions (passées) et de ses intentions (futures) ; demeure-t-elle auprès de son fils et protège-t-elle tout avec constance ou bien quelque meilleur (= noble) parmi les Achéens s'en est-il déjà allé avec elle ?
180
Ainsi parlai-je et aussitôt ma mère adorée me répondit à son tour : « Et certes, celle-ci demeure assurément égale à elle-même (mais) l'âme contristée dans ton palais et elle verse continûment des flots de larmes pour éteindre les nuits et même les journées qui la font périr de consomption/consument à petit feu.
Οδύσσεια
Ὀδυσσείας λ
170
Ἀλλ᾽ἄγε μοι τόδε εἰπὲ καὶ ἀτρεκέως κατάλεξον· cf.(I, 169, ; XI, 140, 170, 370, 457) τίς νύ σε κὴρ ἐδάμασσε τανηλεγέος θανάτοιο ;
172
Ἦ δολιχὴ νοῦσος ἦ Ἄρτεμις ἰοχέαιρα οἷς ἀγανοῖς βελέεσσιν ἐποιχομένη κατέπεφνεν ; cf. (V, 124)
174
Εἰπὲ δέ μοι πατρός τε καὶ υἱέος ὃν κατέλειπον, ἢ ἔτι πὰρ κείνοισιν ἐμὸν γέρας, ἦέ τις ἤδη ἀνδρῶν ἄλλος ἔχει ἐμὲ δ᾽οὐκέτι φασὶ νέεσθαι.
177
Εἰπὲ δέ μοι μνηστῆς ἀλόχου βουλήν τε νόον τε· ἠὲ μένει παρὰ παιδὶ καὶ ἔμπεδα πάντα φυλάσσει ἦ ἤδη μιν ἔγημεν Ἀχαιῶν ὅς τις ἄριστος.
180
Ὣς ἐφάμην ἡ δ᾽αὐτίκ᾽ἀμείβετο πότνια μήτηρ· « Καὶ λίην κείνη γε μένει τετληότι θυμῶι σοῖσιν ἐνὶ μεγάροισιν ὀιζυραὶ δέ οἱ αἰεὶ φθίνουσιν νύκτες τε καὶ ἤματα δάκρυ χεούσηι.
Traduction
Cette traduction se veut la plus proche possible du texte antique. Le but étant de rendre ce texte dans son originalité pédagogique initiale. N'hésitez pas à nous contacter pour tout commentaire sur la traduction parallèle.
Traducteur : Jean-Claude Angelini
Copyright :
Traduction © J.C. ANGELINI, 2014-2018 /
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