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L'Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia), est une épopée grecque antique attribuée à l'aède Homère, qui l'aurait composée après l'Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature et, avec l'Iliade, comme l'un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.
L'Odyssée
Chant X
Circé annonce alors qu'il faudra d'abord passer par les Enfers rencontrer Tirésias.
487
Ainsi m'exprimai-je et elle, la mise à l'écart (des dieux) par les déesses, aussitôt me réplique :
488
« Rejeton de Zeus, fils de Laërte, ingénieux Ulysse, vous ne resterez plus maintenant contre votre gré dans ma demeure.
490
Mais il (vous) faut faire d'abord un autre détour et aborder dans les demeures d'Hadès et de la redoutable Perséphone, pour consulter l'âme du Thébain Teirésias, ce devin aveugle dont la perspicacité est constante ;
494
car Perséphone lui accorde à lui seul, bien que mort, d'avoir un esprit plein de sens1 alors que les (autres) ombres assurément sont comme des girouettes ».
496
Ainsi parla-t-elle ; toutefois mon âme (en) fut assurément brisé ! et je me mis à pleurer étendu sur sa couche ne voulant certes plus vivre ni revoir la lumière du soleil.
499
Toutefois quand en pleurant je me suis (beaucoup) tourné et retourné2 puis calmé/arrangé, alors seulement je me plais à lui répondre à mon tour par ces mots :
501
« O Circé, mais qui m'indiquera cette route ? (Car) personne n'est possiblement parvenu3 dans les demeures d'Hadès avec son destroyer. »
Οδύσσεια
Ὀδυσσείας κ
487
Ὣς ἐφάμην ἡ δ᾽αὐτίκ᾽ἀμείβετο δῖα θεάων·
488
« Διογενὲς Λαερτιάδη, πολυμήχαν᾽Ὀδυσσεῦ, cf. (X, 401 ; X, 504) μηκέτι νῦν ἀέκοντες ἐμῶι ἐνὶ μίμνετε οἴκωι.
490
Ἀλλ᾽ἄλλην χρὴ πρῶτον ὁδὸν τελέσαι καὶ ἱκέσθαι εἰς Ἀίδαο δόμους καὶ ἐπαινῆς Περσεφονείης, ψυχῆι χρησομένους Θηβαίου Τειρεσίαο, μάντηος ἀλαοῦ τοῦ τε φρένες ἔμπεδοί εἰσι·
494
τῶι καὶ τεθνηῶτι νόον πόρε Περσεφόνεια, οἴωι πεπνῦσθαι τοὶ δὲ σκιαὶ ἀίσσουσιν.
496
Ὣς ἔφατ᾽αὐτὰρ ἐμοί γε κατεκλάσθη φίλον ἦτορ· cf. (X, 198 ; X, 566) κλαῖον δ᾽ἐν λεχέεσσι καθήμενος οὐδέ νύ μοι κῆρ ἤθελ᾽ἔτι ζώειν καὶ ὁρᾶν φάος ἠελίοιο.
499
Αὐτὰρ ἐπεὶ κλαίων τε κυλινδόμενος τ᾽ἐκορέσθην, καὶ τότε δή μιν ἔπεσσιν ἀμειβόμενος προσέειπον·
501
« Ὢ Κίρκη, τίς γὰρ ταύτην ὁδὸν ἡγεμονεύσει ; Εἰς Ἄϊδος δ᾽οὔ πώ τις ἀφίκετο νηὶ μελαίνηι.
Traduction
Cette traduction se veut la plus proche possible du texte antique. Le but étant de rendre ce texte dans son originalité pédagogique initiale. N'hésitez pas à nous contacter pour tout commentaire sur la traduction parallèle.
Traducteur : Jean-Claude Angelini
Copyright :
Traduction © J.C. ANGELINI, 2014-2018 /
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