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Morceaux choisis

L'Odyssée - Chant X, vers 230-243

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L'Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia), est une épopée grecque antique attribuée à l'aède Homère, qui l'aurait composée après l'Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature et, avec l'Iliade, comme l'un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.

L'Odyssée
Chant X
Circé attire les compagnons et les transforme en porcs.
230
Elle, accourant aussitôt, ouvrit les portes brillantes (et scintillantes) et appelle et tous la suivent imprudemment sauf Eurylochos qui reste en retrait, soupçonnant l'existence d'une embrouille1.
233
Or, elle les introduit , les faisant asseoir sur des lits de table mobiles ou fixes et elle leur mélangea du fromage mais aussi de la farine (d’épeautre ou de froment) ainsi que du miel, tout cela très frais, avec du vin de Pramne puis elle adjoint à cette boisson son philtre funeste afin qu'ils perdent tout à fait le souvenir de leur patrie.
237
Toutefois lorsqu'elle leur eût administré (la potion) mais aussi lorsqu'ils l'eurent avalée goulûment, immédiatement après elle les frappa avec une baguette et les enferma dans la porcherie.
239
Ils avaient alors véritablement la tête, la voix ainsi que la peau avec des soies de porcs mais toutefois leur esprit/compréhension était conservé(e) exceptionnellement telle qu'auparavant.
241
Ainsi, d'une part, Circé les enferma eux maugréant2 et, d'autre part, elle leur jeta à manger glands, faines, des cornouilles, fruits tels qu'en mangent éternellement/habituellement les porcs qui ont la terre pour lit/se vautrent dans la fange.
Οδύσσεια
Ὀδυσσείας κ
230
Ἡ δ᾽αἶψ᾽ἐξελθοῦσα θύρας ὤιξε φαεινὰς καὶ κάλει οἱ δ᾽ἅμα πάντες ἀιδρείηισιν ἕποντο Εὐρύλοχος δ᾽ὑπέμεινεν ὀισάμενος δόλον εἶναι. cf. (X, 256 à 258 ; , 312)
233
Εἷσεν δ᾽εἰσαγαγοῦσα κατὰ κλισμούς τε θρόνους τε, cf (X, 366) ἐν δέ σφιν τυρόν τε καὶ ἄλφιτα καὶ μέλι χλωρὸν οἴνωι Πραμνείωι ἐκύκα ἀνέμισγε δὲ σίτωι φάρμακα λύγρ᾽ἵνα πάγχυ λαθοίατο πατρίδος αἴης.
237
Αὐτὰρ ἐπεὶ δῶκέν τε καὶ ἔκπιον, αὐτίκ᾽ἔπειτα ῥάβδωι πεπληγυῖα κατὰ συφεοῖσιν ἐέργνυ.
239
Οἱ δὲ συῶν μὲν ἔχον κεφαλὰς φωνήν τε τρίχας τε καὶ δέμας αὐτὰρ νοῦς ἦν ἔμπεδος ὡς τὸ πάρος περ.
241
Ὣς οἱ μὲν κλαίοντες ἐέρχατο τοῖσι δὲ Κίρκη πάρ ῥ᾽ἄκυλον βάλανόν τε βάλεν καρπόν τε κρανείης ἔδμεναι οἷα σύες χαμαιευνάδες αἰὲν ἔδουσιν.
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Traduction

Cette traduction se veut la plus proche possible du texte antique. Le but étant de rendre ce texte dans son originalité pédagogique initiale. N'hésitez pas à nous contacter pour tout commentaire sur la traduction parallèle.

Traducteur : Jean-Claude Angelini
Copyright : Traduction © J.C. ANGELINI, 2014-2018 / Mise en page © Citations-Antiques.com, 2019

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