Source
Aphorismes
Époque
Ve siècle av. J.-C.
Commentaire
Traduction développée de Jean-Claude Angelini : "La vie d'un seul est trop courte, alors que l'Art médical se sédimente sur plusieurs générations, que l'instant propice (pour intervenir sur le vivant) est fugace, que l'expérimentation peut être fatale, que le bon diagnostic est difficile à poser.
Il faut non seulement se donner de la peine pour faire le nécessaire pour le cas qui se présente mais aussi prendre en compte les antécédents du patient, les volontés de ceux qui l'accompagnent et mêmes les conséquences extérieures, (notamment environnementales)".
Thème
Date d'ajout
Le mardi 31 décembre 2014 à 19:00
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J'ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m'a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent.
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Si cette vie que bat le vent de mille maux est plus fragile encore qu'une bulle sur l'eau, il est miraculeux, après avoir dormi, inspirant, expirant, de s'éveiller dispos !
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Le temps qui nous conduit dans le chemin de la vie est incertain et trompeur ; mais la liberté vient, comme un baume salutaire, guérir nos maux, surtout quand l'espérance d'un meilleur avenir n'a jamais cessé de luire à nos yeux.
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La vie de chacun de nous est comparable au sang qui s'évapore et à l'aspiration de l'air.
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Celui qui, emporté par ses désirs, posséda enfin le bonheur après lequel il a tant soupiré doit se hâter d'en jouir, car il n'est point de signes auxquels l'homme puisse prévoir même les événements d'une seule année.
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Ballottée sur l'océan de la vie, notre frêle nacelle arrive au terme de la navigation alors seulement que le bonheur nous luit.
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Très belle aussi est la vue de ceux qui nous sont proches, quand les liens premiers de parenté concourent à l’union : car elle produit beaucoup de zèle en vue de cela.