Source
Manuel, XXXII, 3
Époque
vers 125
Traducteur
François Thurot
Commentaire
Citation complète : Maintenant ne consulte les devins, comme le voulait Socrate, que sur les choses où tout se rapporte à l’issue, et pour lesquelles il n’y a ni raisonnement ni art quelconque qui donne le moyen de connaître ce qu’on veut savoir ; ainsi, quand il faut se risquer pour un ami ou pour sa patrie, il ne faut pas demander au devin s’il faut se risquer. En effet, si le devin te déclare que l’état des entrailles de la victime n’est pas favorable, il est évident que cela présage ou la mort ou une mutilation en quelque partie du corps ou l’exil, mais la raison prescrit, même avec cette perspective, de venir au secours d’un ami et de se risquer pour sa patrie. Obéis donc au plus grand devin, à Apollon Pythien, qui chassa du temple celui qui n’était pas venu au secours de son ami, qu’on assassinait.
Thème
Date d'ajout
Le jeudi 15 mars 2018 à 13:00
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