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Auteurs de la Rome antique

Virgile

Biographie

Virgile est un poète latin contemporain de la fin de la République romaine et du début du règne de l'empereur Auguste.

Selon la tradition, Virgile naît à Andes (qui porte aujourd'hui le nom de Virgilio en son honneur), près de Mantoue, en Gaule cisalpine, sous le consulat de Crassus et de Pompée, dans une famille modeste. Les historiens actuels considèrent plutôt qu'il est issu d'une famille bourgeoise, sa mère Polla Magio étant la fille d'un riche marchand et son père Vergilius Maro, dont le praenomen n'est pas connu, étant un petit propriétaire terrien de Mantoue vivant de l'apiculture, de l'agriculture et de l'élevage et qui veille scrupuleusement à ses études.

Crassus et Pompée sont à nouveau consuls lorsque le jeune homme revêt la toge virile, le jour même où disparaît Lucrèce. Tout un symbole, sans doute, bien que l'empreinte de l'auteur du De rerum natura sur l'œuvre de Virgile soit probablement moins forte que celle de Catulle, son voisin de Vérone, dont il y a tout lieu de supposer qu'il le connut personnellement, ainsi que d'autres poètes en vue, qu'il salue dans les Bucoliques, tels que Aemilius Macer, C. Helvius Cinna, du cercle de Catulle, L. Varius Rufus, futur éditeur de l'Enéide, et Q. Horatius Flaccus. Mais c'est Horace qui devient son ami le plus intime, au point que ce dernier l'appellera animae dimidium meae, « la moitié de mon âme ».

De même, il se lie très tôt d'amitié avec Quintilius Varus, le futur grand critique, et Cornelius Gallus, le fondateur de la poésie élégiaque romaine. Il fait des études approfondies dans les domaines les plus divers, lettres, philosophie, droit, médecine, mathématiques en particulier, d'abord à Crémone, puis à Milan, ensuite à Rome, et enfin à Naples, ville de culture grecque où il suit les cours de professeurs de rhétorique et de philosophie grecque, notamment de maîtres prestigieux comme Siron et Philodème, l'un et l'autre de sensibilité épicurienne.

Å’uvres

Bucoliques, Géorgiques, Énéide

Ses citations

(10)
  • Nourris le gras olivier, agréable à la Paix.

    Géorgiques, II, 420
  • Fais l'éloge des vastes domaines, cultives-en un petit.

    Géorgiques, II, 410
  • Sois le premier à creuser le sol, le premier à brûler les sarments mis au rebut, le premier à rentrer les échalas au logis ; sois le dernier à vendanger.

    Géorgiques, II, 400-410
  • Le travail des laboureurs revient toujours en un cercle, et l'année en se déroulant le ramène avec elle sur ses traces.

    Géorgiques, II, 397
  • Le printemps est utile aux frondaisons des bocages, le printemps est utile aux forêts ; au printemps, les terres se gonflent et réclament les semences créatrices.

    Géorgiques, II, 323
  • Toute terre ne peut porter toute espèce de plantes.

    Géorgiques, II, 109
  • Le soleil ! Qui oserait le traiter d'imposteur ? Lui, qui nous avertit souvent que d'obscurs tumultes nous menacent et que couvent sourdement la trahison et les guerres !

    Géorgiques, I, 463
  • C'est une loi du destin que tout périclite et aille rétrogradant.

    Géorgiques, I, 200
  • La fortune sourit aux audacieux.

    Énéïde, X, 284
  • Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses.

    Géorgiques

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